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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 08:00

http://kebawe.com/bullons/images/Spirou65.jpgAujourd'hui, je suis allé à la plage. Le dernier bain du 10 septembre. Oui, du 10. Je triche car au moment où j'écris, nous sommes le vendredi 10 septembre 2010, et il est 19h38. Je sors de la douche. Je me sens propre et frais. C'était le dernier bain de l'été. Demain (donc samedi), je repars pour la ville où je fais mes études. Ma rentrée est le lundi 13. Un jour après le 12, date de parution supposée de cet article.

 

Mais le 12 septembre, c'est aussi mon anniversaire. Donc joyeux anniversaire à moi-même. J'ai maintenant 20 ans depuis deux ans (oui, 22 ans, je sais, chut! je vous ai rien demandé). Merci d'avance à tous ceux qui y auront pensé, de manière sincère ou polie!

 

La manière sincère, c'est ceux qui savent que c'est le 12 septembre. Ceux qui s'en souviennent pour de vrai. Ceux qui n'ont pas besoin de Facebook pour ça. Facebook qui s'avère effectivement très pratique pour ne pas oublier l'anniversaire de vos "amis Facebook" (un "ami Facebook" n'est pas forcément un ami tout court). C'est aussi l'occasion de voir l'attention que vous pouvez porter à des gens que vous connaissez mais sans plus (le choix cornélien : lui fêter son anniv' ou pas?).

 

Les amis, les vrais, n'ont pas besoin de Facebook pour se souvenir des anniversaires (du moins, j'ose l'espérer). Bien sûr, pas tout le monde a la chance d'avoir une mémoire d'éléphant pour ce qui est de retenir les dates, à la manière de votre serviteur. Dans ces cas-là, Facebook est un excellent moyen pour une piqûre de rappel, et ceux qui vous souhaitent votre anniversaire car ils ont vu que c'était aujourd'hui témoignent d'une politesse et d'une courtoisie somme toute appréciables et bienvenues. Et ils sont donc ceux qui auront pensé à votre anniversaire de manière polie.

 

Dans tous les cas, et encore une fois, merci à ceux qui me l'auront souhaité et me le souhaiteront dans la journée du dimanche. Ne crachons pas sur ceux qui ont la gentillesse de manifester une petite pensée à mon égard!

 

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Je reviens le temps de quelques phrases sur mon dernier bain de l'année 2010, qui fait quand même l'objet du titre de cet article. J'aurais dû ne pas être seul pour the last baignade mais un concours de circonstances fit que finalement si. Ce qui rejoint un peu ce que je disais dans le 101ème article sur les personnes qui ne passeront plus jamais en priorité, que les raisons soient valables ou non. Ce qui vous interpelle sur le fait que des gens ne sont bel et bien plus dans vos vies, que vous le vouliez ou non, et ce même si vous vous risquiez encore à penser le contraire bien que vous savez dans le fond de pas y avoir mis du vôtre pour certaines raisons (lassitude, déprime, terrible sentiment que vous n'avez rien à dire).

 

Armé de mon masque, de mon tuba, de ma motivation et de mon état d'esprit en mode summer is over, je suis allé nager. Il était aux alentours de 18h30. Le soleil a commencé à décliner depuis longtemps. Les plages s'endorment lentement avant le week-end. Plus personne dans l'eau. On sent que septembre est là et que les touristes sont presque tous partis. L'eau est relativement bonne, un peu fraîche quand on y entre (comme toujours) et très claire voire propre (signe indéniable que les vacances sont finies). Je crawle. Je fais mon petit tour. Sur la deuxième moitié du parcours, je tombe sur un de ces trucs violets qui piquent. A la télé, dans les films et sur les photos, je trouve ça terriblement beau. Mais celles que je vois en vrai sont moches et n'évoquent qu'un souvenir d'enfance (et de démangeaisons) de l'époque où je m'en suis pris une en pleine figure. Leur nom commence par M.

 

http://vroum52.com/mm.img/meduse%5B1%5D.jpg

 

Des M...

 

Ce ne sont pas des moules façon Lac des Mort-Vivants (clin d'oeil aux nanars-fans) ou encore des merdes (riez mais ça m'est arrivé quelques fois de nager accidentiellementà côté d'excréments humains -qui n'étaient pas les miens- ramenés vers les rives ; heureusement que je n'ai pas bu la tasse à ces moments précis). Ce genre de créatures devant lesquelles je suis tombé nez à nez, on en voit aussi dans le film Sept Vies, avec Will Smith qui se la joue lover en quête de rédemption. J'en profite pour signaler au passage qu'il s'agit d'un film de ménagères (ça a plu à ma mère et ses copines) extrêmement convenu et prévisible (chassez le naturel, il revient au galop).

 

Bref, je n'ai plus le nom de ces saletés en tête. Dans tous les cas, j'en suis resté médusé. Mon mois d'août a été assez pauvre, notamment pour ce qui des baignades à la mer puisque les seules fois où j'y suis allé, je suis toujours tombé sur elles. J'en vois une : je ne vais plus à la plage pendant une semaine. J'en vois deux : deux semaines. Etc.

 

http://www.lesclesjunior.com/rubriques/france/societe/les-meduses-sont-de-retour-ces-etranges-animaux-marins-debarquent-de-plus-en-plus-nombreux-sur-nos-rivages-mediterraneens-et-atlantiques/image_article

Le pire avec ces bidules, c'est que c'est comme les fourmis : si vous en voyez une, vous pouvez être certain qu'elle n'est pas seule. Lors du bain de vendredi, ça n'a pas loupé. Ca a commencé par ce que j'ai cru en voir une, mais ça s'est avéré être un résidu de je sais pas quoi genre sac plastique. A partir de ce moment, votre esprit travaille comme dans ces moments où vous vous apprêtez à vous coucher après avoir vu un film d'horreur ("un bruit, une ombre? y a quelqu'un dans la maison, c'est sûr!").

 

Deux minutes plus tard, je tombe sur ma première méduse. Elle était à moins d'un mètre, proche de la surface et inclinée dans ma direction. J'ai laissé échappé un cri de surprise dans mon tuba. J'ai commencé à m'activer en espérant qu'elle se soit perdue et que sa famille n'était pas à côté. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, j'aperçois une de ses cousines à moins de quatre mètres. Je ne suis pas un gros courageux mais les méduses, c'est au-dessus de mes forces depuis bien longtemps. Je sors la tête de l'eau à la recherche du rivage le plus proche et m'active pour le rejoindre le plus vite possible en priant une force quelconque de ne pas rencontrer d'autres promeneuses violettes et gélatineuses (je parle des méduses, pas des mémés au bonnet de bain rose qui font leur dos crawlé tous les matins et me rentrent sans cesse dedans quand j'ai eu le courage de me lever).

 

http://img.over-blog.com/599x449/0/24/47/34/2008/Plage-Morillon-2008-02.jpg

Je sors de l'eau, me dessale à une des douches, me pose sur ma serviette, lis quelques pages qu'un livre que j'aurais espéré finir avant la fin de l'été (j'en suis à la 38ème page : la honte) et rentre chez moi. Dans la rue de ma maison, je vois ma mère discuter avec un voisin.

 

- Bien nagé? me demande-t-elle.

- Ca va, mais j'ai vu des méduses alors j'suis pas resté très longtemps, dis-je en guise de réponse.

- Des méduses? s'offusque le voisin. Où ça?

- Entre la première et la deuxième plage.

- Ah! Oui. Vous devriez aller nager vers là où va votre père. De l'autre côté. Y en a jamais par là. Ou alors c'est vous qui les attirez.

 

Fin de la conversation.

 

Je veux bien croire que je les attire. Pas une de mes baignades en août ne s'est soldée sans que je rencontre une méduse. Et j'aime pas les plages où va mon père. Y a pas de douche. Enfin, si. Y en a une mais l'eau y est coupée dès que le poste de secours ferme (19h). Et je n'aime pas rentrer chez moi salé. Je n'aime le sel que sur mon poisson, ma viande et mes frites. J'aime aussi beaucoup manquer quelque chose de bien salé, et boire un verre d'eau fraîche juste après. Ca fait partie des petits plaisirs que j'aime cultiver, comme Amélie Poulain le fait en cassant la croûte de sa crème brûlée avec le dos de la cuillère.

 

Changement de sujet.

 

Page de pub. Oui. Moi qui suis anti-pub, j'ai ourtant été très séduit par l'une d'entre elles. Une pub de parfum, qui plus est. Franchement, comment faire de la pub pour un parfum à part en vous le faisant sentir (ce qui se fait dans les échantillons qu'on trouve dans un magazine)? La télé a trouvé comment grâce à des spots qui ne veulent rien dire et présentant des mannequins en train de faire tout et n'importe quoi à moitié nu ou déguisé, sous fond de musique so cool, so cute, so class.

 

http://www.news-parfums.com/images/lacoste/pub_prhom.jpg

 

Certaines de ses pubs ont quand même marqué mon enfance, tel est le cas de celle pour le parfum Chanel n° 5 où la thématique est tellement évidente que je ne ferai pas l'affront de la citer ici.

 

 

Pour les béophiles qui me lisent, la musique de cette vidéo ne les aura pas laissés indifférents puisqu'il s'agit bien sûr du thème de Edward aux mains d'argent, sûrement l'une des oeuvres les plus belles, abouties et appréciées du compositeur Danny Elfman. Le CD est une petite merveille dont je recommande vivement l'achat (ou l'écoute sur Deezer, avant de se décider).

 

http://ecx.images-amazon.com/images/I/61TLiT44aIL._SS500_.jpg

Autre publicité plus récente dont je suis tombé amoureux de la musique, c'est celle de Aqua Di Gioia de Giorgio Armani, diffusée en juillet dernier. J'ai beaucoup aimé ce spot. Que ce soit le cadre (la forêt brumeuse, le ressac), la mannequin hyper maquillée et ses yeux bleus (elle s'appelle Emily Didonato, a à peine 19 ans, doit peser 35 kg à tout casser et n'est jolie que dans le plan final où elle sourit), le tout est magnifié par la musique jouée en fond sonore : Arrival Of Birds, de The Cinematic Orchestra. Ecoutez : c'est sublime et triste à la fois. Et ça fait aussi très pub de parfum, comme quoi...

 

Pour ceux qui veulent mater la pub, c'est plus bas. Mais je suis sûr que vous l'avez déjà vue.

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/72/27/85/19158437.jpg
 Et je continue avec le film que j'ai vu jeudi soir. Coup de gueule contre la télévision. La rentrée est prétexte à pas mal de nouveautés, à commencer par la diffusion de séries TV dont les saisons sont inédites en France (même si tout le monde les a déjà vues via le streaming ou le téléchargement). France 4 diffuse tous les jeudi soir à 20h35 l'excellente saison 3 de Heroes (dont j'ai déjà parlée ici et ici) à raison de trois ou quatre épisodes. Dès mardi et sur M6, c'est au tour de la saison 6 de Desperate Housewives (ça devient hyper redondant et j'y ai pas encore vu, donc je vais sûrement y mater). La saison 2 de The Mentalist a aussi débuté il y a quelques jours sur TF1 (pas vu mais paraît que le personnage principal a du charisme), etc.

 

Egalement, et c'est pas plus mal, les chaînes gratuites commencent à diffuser des films un peu plus récents (et moins récents) et les éternelles rediffusions estivales sont enfin terminées (Le gendarme de Saint-Tropez, La septième compagnie... Stop!). Le hic, c'est que toutes les chaînes de la TNT ont l'idée saugrenue de diffuser des programmes inédits (ou du moins intéressants) en même temps. Ainsi, rien que jeudi dernier, on avait le choix entre Heroes saison 3, Les Incorruptibles, Hitman, Los Angeles 2013, etc. Dommage que des programmations attrayantes n'aient pas lieu à d'autres moments comme le vendredi ou samedi soir (pas tout le monde sort faire la fête, ou du moins pas tout le temps) qui sont des plages horaires où il n'y a habituellement et strictement rien de bien à se mettre sous la dent.

 

Le choix a été vite fait jeudi dernier en ce qui me concerne vu que j'ai la saison 3 de Heroes en DVD et que j'ai déjà vu plusieurs fois Hitman (dont la critique ne va pas tarder). Los Angeles 2013 est, paraît-il, un classique du film d'anticipation que je voulais voir, mais j'avais envie des Incorruptibles hier soir. Et vu que je n'étais pas seul devant la télé, ce choix a plu à mon père qui aime beaucoup ce film, notamment pour son casting.

 

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/36/11/15/19254759.jpgEt hop : nouvelle critique de film. Mais de manière rapide car l'article commence à s'éterniser, et je me demande si je n'ai pas déjà perdu 90 % de mon lectorat dès que je me suis intéressé aux pubs de parfum.

 

A la rigueur, peut-être serait-il plus judicieux de parler de ce chef-d'oeuvre dans un billet qui lui serait entièrement consacré. Je le ferai sûrement plus tard. Mais je tiens quand même à dire ceci en guise d'introduction.

 

Les Incorruptibles est l'adaptation au cinéma d'une série TV éponyme relatant l'histoire d'une brigade qui fait la guerre aux trafiquants d'alcool (dont Al Capone) lors de la prohibition dans les années 30. La particularité des personnes composant cette équipe est qu'elles défendent la Loi et se font un honneur de la respecter ET de la faire respecter (et en plus, c'est une histoire vraie).

 

Le film, sorti en 1987, rassemble un glorieux casting (Kevin Costner, Sean Connery, Robert De Niro...) devant la caméra d'un excellent réalisateur (Brian De Palma). Musique splendide d'Ennio Morricone. Mise en scène exemplaire (la scène de la gare est une tuerie dans tous les sens du terme). Seul et rare défaut : des décors plats et vides qui font très théâtre. A part ça, c'est un chef-d'oeuvre, un classique, un incontournable. Et si vous l'avez raté hier soir, tant pis pour vous (même si vous aviez une bonne raison).

 

Merci une troisième fois à ceux qui m'ont souhaité mon anniversaire dont je déteste la date puisque souvent associé avec ... la rentrée! Pour la peine, la mienne, c'est demain. Le premier cours commence à midi, et c'est non stop jusqu'à 17h. Donc je suis forcé de faire un brunch. J'ai toujours rêvé de tremper une tranche de jambon dans mon chocolat chaud.

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